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La presse parle du roman"Les Funambules de l'Indifférence" :
Confrérie des 10001 pages, site Internet, août 2012 :
" Sur une trame qui rappelle celle des comédies romantiques à l'américaine, l'auteur, un écrivain suisse, met en scène le milieu des enfants défavorisés des villes de Colombie, ces "funambules de l'indifférence", condamnés à la débrouille mais que personne ne connaît. Son style est fluide; mais mine de rien, tout en tissant des liens entre les deux personnages principaux de son roman (de sexe opposé, mais que tout va rapprocher alors que tout les éloigne a priori), il dresse le portrait d'une société où la vie est difficile, mais où la joie de vivre suinte de partout. Un roman profondément optimiste. "
Sur le blog Fattorius, dans le cadre du "Défi Littérature suisse", juillet 2012 :
" Michel Diserens fait partie de ces écrivains romands qui, en toute discrétion, tracent un sillon polymorphe qui, de livre en livre, les installe dans la durée. Connu pour ses romans policiers mettant en scène le personnage de Sophie Lanzmann, il vient de faire paraître, aux éditions Plaisir de lire, "Les Funambules de l'indifférence". Un roman qui vise à faire revivre la foule d'anonymes que constituent les gamines colombiens, enfants des rues contraints à la débrouille pour survivre, souvent en marge des lois, dans un contexte social qui, s'il paraît déprimant, n'empêche pas, bien au contraire, les grands éclats de rire.
C'est ce qui frappe le lecteur, en effet, à la lecture de cet ouvrage: si l'on excepte le premier chapitre, qui aurait mérité un statut particulier de prologue, on y rit beaucoup, y compris et surtout d'une adversité tenace: pris en tenaille par un jeu de gangs rivaux, lâché par un gouvernement qui veut voir la misère disparaître de ses rues quitte à l'éliminer physiquement, le monde de miséreux mis en scène doit se battre jour après jour pour subsister. Dès lors, l'auteur réussit à faire naître, sur le terreau ingrat d'un contexte social difficile, une oeuvre profondément et constamment optimiste.
Cet optimisme trouve sa meilleure incarnation formelle dans le genre très américain de la comédie romantique, dont le principe consiste à rapprocher amoureusement deux êtres que tout, a priori, sépare, avec un happy end de rigueur - ce qui fait que pour le lecteur, l'essentiel est de savoir comment "ces deux-là" vont finir ensemble. Influencé par la littérature anglo-saxonne - une influence assumée - l'auteur exploite cette structure narrative. En l'espèce, les "deux" en question sont ici un jeune homme, Nolberto Valenzuela, ancien enfant des rues devenu responsable d'une institution sociale, et Giovanna Hubascher, inspectrice comptable pour le compte d'une ONG occidentale susceptible d'allouer des fonds à l'institution de Nolberto. Le prétexte comptable est certes mis en évidence sur la quatrième de couverture; mais l'auteur le passe d'emblée au second plan pour raconter ce qui l'intéresse: une histoire d'amour. Et si l'aboutissement de cette histoire est connu de tous (malgré un doute, instillé d'emblée au premier chapitre pour ne pas donner à croire que tout est joué d'avance), son déroulement permet à l'auteur de faire passer son message social.
Un message social optimiste, ai-je dit, et dont la relation suinte la joie de vivre, swinguant au besoin sur des rythmes latino-américains, malgré l'adversité. Ce message ne manque cependant pas de lucidité, ni de passages difficiles à encaisser, à commencer par le premier chapitre, qui dépeint un moment de chaos à l'aéroport. L'auteur parvient à rendre ce désordre palpable en mêlant, dans un seul paragraphe, des faits et des points de vue divers et contradictoires: une phrase montre les agresseurs, une autre les victimes, une autre les autorités qui, plus ou moins complices, laissent faire et se contentent d'enquiquiner les gens normaux. La suite de l'ouvrage décline tous les problèmes sociaux inhérents à un pays difficile: misère matérielle, mafia endémique, drogues de toute sorte, alcool, prostitution - autant de cercles vicieux dont il est difficile de s'extraire. Mais il évoque également les fiertés du lieu, entre autres le café et les orchidées - et une aptitude supérieure à trouver le meilleur de ce que chaque instant de vie peut offrir. Ce qui permet la création d'un certain humanisme, dont Nolberto, jeune patron d'une institution sociale présentée en détail, est le porte-drapeau, l'espace d'un roman.
Et la géographie offre aussi à l'auteur l'occasion de montrer, sur la base de quelques éléments bien choisis, l'écart qu'il y a entre les pays qu'on dit riches et les mentalités colombiennes. Sous la plume de l'auteur, les Colombiens accusent parfois une certaine naïveté; mais il dépeint tout aussi bien la maturité exceptionnelle (par rapport à leur âge) des personnages colombiens mis en scène, rapidement éprouvés par la vie. Plus d'un dialogue, entre autres entre Giovanna et Nolberto, sont autant d'occasions de confronter deux mondes que le lecteur découvre très opposés, en dépit de quelques similitudes apparentes. Page après page, la question du bonheur est posée au lecteur: est-on plus heureux parce que l'on vit matériellement mieux? Ou l'essentiel ne réside-t-il pas dans les sorties du personnage de Ruben, âgé de six ans? Enfant, il recycle à sa manière le rôle classique du fou du roi, seul autorisé à dire au lecteur des choses que les personnages principaux n'osent pas échanger entre eux - parce qu'ils les trouvent embarrassantes mais tellement vraies.
Sortir de l'indifférence ces funambules de la vie que sont les gamines: tel est, m'a-t-il semblé, l'objectif du dernier roman de Michel Diserens. L'auteur est parvenu à leur donner une existence profonde et à offrir un regard neuf sur un aspect méconnu d'un pays dont on parle un peu. Cela, au travers d'un récit porté par un style naturel et fluide, empreint d'un optimisme à toute épreuve - et qui fait figure d'hommage à toute une enfance meurtrie, trop souvent irrémédiablement. "
La presse parle du roman"Dangereuse immersion" :
Sillages, revue de l'association vaudoise des écrivains, mars-avril 2008, par Jean Grin :
" Ceci ne constitue ni la première ni la dernière surprise d'un récit fort habilement mené.
Richement documenté, ce roman propose le récit, fort plausible au demeurant, d'une aventurière solitaire qui ne soupçonne certainement pas la moitié des dangers qu'elle rencontrera au cours de son enquête. Les suspects possibles ne manquent pas et les personnages intrigants non plus, à l'image de cet ancien policier devenu, par la force des choses, détective privé véreux. "
Écrire Magazine n° 101, Janvier-mars 2008 :
" Tout commence dans un cadre chargé d'émotions fortes : une expédition spéléologique. Après la découverte de deux cadavres dans le ventre de la terre, Sophie Lanzmann (le Columbo que les lecteurs de Diserens vont retrouver après La Crèche du diable, l'Age d'Homme, 2004) mène l'enquête en solitaire.
C'est une femme intrépide, qui aime l'aventure, les défits, et ceux-ci savent parfois l'acculer dans ses retranchements les plus viscéraux : dès le départ, en effet, Sophie doit faire face à la profanation de la tombe de son père...
Ses enquêtes vont la mener à de nouveaux décès suspects, à des secrets de famille et à des intrigues financières. (...) "
L'Émission radiophonique "Devine qui vient dîner" de RSR La Première du 15 février 2008, par Michèle Durand-Vallade :
Vous pouvez écouter cette émission en cliquant sur le bouton ci-dessous (durée 1h) :
Le Journal de Moudon, à la Une de l'édition du 14 février 2008 :
" (...) Il s'agit vraiment d'un coup de maître, tant ce deuxième écrit de l'auteur nous plonge dans les méandres d'une sordide affaire policière, dont l'héroïne, Sophie Lanzmann, n'a de cesse de transporter le lecteur dans un suspens extraordinaire. Un véritable travail de policier...
(...) le père spirituel de Sophie, Michel Diserens, est sûr de poursuivre son enquête. Son éditeur Plaisir de Lire ne vient-il pas de lui commander la suite de ce roman poicier, ce qui ne peut que nous réjouir. "
Revue de l'Union Belge de Spéléologie de février 2008, par Jean-Marc Mattlet :
" (...) Voici les éléments offerts par l'éditeur en 4e de couverture. La demoiselle cache donc sa découverte et entreprend des investigations sur la famille et les affaires en question. Nous la suivons donc dans sa quête d'information, nous entrons dans l'intimité de familles suisses très fortunées où un passé pas toujours très glorieux réapparaît parfois. De plus, le nom de la demoiselle n'est pas dénué de signification et l'histoire nous approche également de ses traditions familiales.
Je reste volontiers vague pour ne pas déflorer l'intrigue ; celle-ci tient la route et quelques violences viennent même ajouter à la tension qu'a su créer l'auteur.
Et la spéléologie, me direz-vous ? Elle sous-tend l'histoire : Sophie est géologue et spéléologue, c'est une ancienne responsable de la FFS avec un joli passé spéléo ; deux incursions en grotte occupent une trentaine de pages, et comme dit en introduction, la cause de l'intrigue se trouve sous terre.
J'ai lu ce livre assez vite, car j'étais séduit par l'histoire, dont le dénouement n'est pas réellement prévisible ; le style est rapide et plaisant. L'auteur est bien documenté sur les grandes familles helvétiques (celles du côté de Cologny, au bord du lac) ainsi que sur les traditions juives. Pour ce qui est de la spéléologie, les narrations sont réalistes, les émotions bien décrites - notamment un passage en étroiture - mais je regrette que l'auteur n'ait pas fait relire ses pages par un spéléologue lettré (il en a consulté deux, pourtant !), qui lui aurait évité l'emploi d'un vocabulaire parfois inadéquat. (. des combinaisons thermiques = nos sous combinaisons en fourrure polaire).
En résumé, un polar agréable, moderne et une plongée dans des univers humains que la plupart d'entre nous fréquentons habituellement peu. "
Le Lausanne-Cités du 30 janvier 2008, par Philippe Kottelat :
" Pour lutter contre les best-sellers étrangers, Plaisir de Lire se lance dans le polar.
C'est une maison d'édition un peu particulière puisqu'elle est en fait une association à but non lucratif. Plaisir de Lire, qui s'était plutôt fait connaître par une approche académique de la littérature, se lance dans la publication de romans policiers. A l'origine de ce choix : la volonté de lutter contre les best-sellers étrangers et rendre ses lettres de noblesse à un genre littéraire, le polar, des plus prisés par le grand public. La maison d'édition lausannoise vient coup sur coup d'en publier deux, prémices d'une véritable collection. Avec Dangereuse immersion, Michel Diserens lance ainsi le lecteur sur les traces de Sophie Lanzmann qui découvre, au fond d'une grotte non répertoriée, le corps de deux spéléologues. Décès suspects, secrets de famille, argent pas très propre : son enquête va la mener à fréquenter la haute société genevoise.
(...) A découvrir sans complexe ! "
Le Nouvelliste du 29 décembre 2007, par Sonia Bellemare :
" Sophie Lanzmann n’a peur de
rien ni de personne. Et elle a du
temps. Aussi, lorsqu’elle découvre,
au fond d’une grotte non répertoriée,
le corps de deux spéléologues,
va-t-elle tenter de découvrir
qui sont ces disparus.
Sa toute première enquête
(l’auteur, Michel Diserens, en
promet bien d’autres), va l’amener à fréquenter la haute société genevoise. De jalousies en
crimes de guerre, d’histoire d’amour en histoires d’argent,
Sophie va découvrir les dessous d’une grande famille
où tout n’est pas bon ni beau à dire. Des amitiés
vont se forger, on frisera la romance, mais Sophie est
bien trop indépendante pour s’attacher. Elle lorgne déjà sur sa prochaine enquête. Nous, aussi... "
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